Veille linguistique sur l'espagnol
 
 
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La « veille linguistique » telle que nous l'entendons ici est une sorte de plateforme d'obervation stratégique ou informationnelle permanente destinée à recueillir toujours plus d'éléments, dans le but d'enrichir nos connaissances en espagnol.

 

 


Dans un communiqué datant du 26 juin 2018, la Agencia EFE nous informe que le directeur de la Real Academia Española, Darío Villanuevala, reste confiant sur l'avenir de l'espagnol aux États-Unis, malgré le fait qu'actuellement les « vents ne sont guère favorables », avec un président comme Donald Trump, très peu enclin au pluralisme en quelque matière que ce soit.


Selon une étude datant du mois d'août 2018, l'espagnol serait plus utile que l'anglo-américain pour intégrer des indigènes en provenance du Mexique et d'Amérique Centrale, même si certains experts précisent que pour avancer professionnellement et socialement, l'idiome de Shakespeare reste la meilleure "passerelle".


« Nous verrons bientôt des chiffres-records de personnes parlant espagnol en Chine ». Suite à l'inclusion de l'espagnol dans le secondaire en Chine, l'idiome officiel de Cervantès est sur le point de vivre une nouvelle explosion sur le territoire du géant asiatique, selon les propos tenus aujourd'hui (20/09/2018) a Efe par le directeur de la Real Academia Española (RAE), Darío Villanueva.


Au sujet de la langue espagnole, le même sujet est toujours d'actualité, à savoir que cette langue n'appartient pas à la « marca España ». Le directeur de l'Institut Cervantès, Luis García Montero, a insisté aujourd'hui (10/10/2018) à nouveau sur ce point en disant que l'Espagne n'est qu'un pays hispanophone parmi de nombreux autres, comme pour mieux rappeler aussi la collaboration linguistique existante avec les pays ibéro-américains en particulier.


« Nunca habíamos sentido tanto interés por el español », a déclaré le directeur de l'Institut Cervantès de Londres, Ignacio Peyró, dans une interview avec Efe, lors de la fermeture de la foire des langues la plus importante du Royaume-Uni (le Language Show), le 12 novembre 2018 à Londres.


Malgré une hausse constante de la population hispanique aux États-Unis, il apparaît dernièrement que l'usage de l'espagnol diminue peu à peu dans les plus grandes villes du pays, notamment au Texas et en Arizona. Voir ici.


Selon Paulina Landeros, professeure en linguistique hispanique à l'Université Nationale Autonome de México (UNAM) et experte en langage sur Internet, celui-ci a modifié le langage et continuera de le faire dans les années à venir. Voir ici.


« L'espagnol bientôt plus influent que le français ». La langue de Molière reste la 3e langue plus puissante du monde, derrière l'anglais et le mandarin. Mais plus pour très longtemps. Voir ici et surtout .


L'espagnol est actuellement en compétition avec le français et le chinois mandarin pour devenir la deuxième langue la plus étudiée au monde. Plus de détails et quelques chiffres ici.


L'espagnol a un futur extraordinaire et dans un peu plus de 30 ans, c'est-à-dire en 2050, il pourrait être « au sommet de la vague », comme première langue du monde, a déclaré le secrétaire général de l'Association des Académies de la langue espagnole, Humberto López Morales.


L'espagnol est en train d'acquérir une importante valeur commerciale et tout porte à croire qu'il sera la seconde langue d'usage et d'échange économique dans le monde au cours de la décennie en cours.


La concordance des temps est généralement bien appliquée en espagnol, notamment au passé (par rapport au français, qui n'utilise presque plus l'imparfait du subjonctif). Cependant, il arrive de plus en plus souvent (me semble-t-il) que le castillan "dérape", comme dans cette phrase extraite du journal en ligne Periodista Digital du 26/09/2018 :

Carlos Herrera sin piedad contra delgado: "Si lo de maricón lo hubiera dicho Cospedal, las feminoides le montan una intifada en Chueca. Es una ministra de la que no se sabe cuando dice la verdad, y ese es el problema".

"Normalement", le verbe de l'apodose de cette phrase conditionnelle aurait du être hubieran (ou bien hubiesen) montado. Or, il n'en est rien et le journaliste nous (pro)pose ici un présent de l'indicatif qui doit révolter bien des grammairiens. S'agit-il d'une simple "faute" de discours oral rapporté ou bien cela participe-t-il d'une nouvelle tendance de l'espagnol moderne ? L'avenir nous le dira sans doute...


L'espagnol est actuellement en compétition avec le français et le chinois mandarin pour devenir la deuxième langue la plus étudiée au monde. Plus de détails et quelques chiffres ici.


La moquerie de l'andalou est tellement ancienne que l'on pourrait être amenés à penser qu'il s'agit d'une véritable pathologie du castillan. Ici dans le texte. Ce qui est dit à ce sujet est tout aussi intéressant.


« Con el español se armó la marimorena » : Javier DEL HOYO recueille pour nous des centaines d'éponymes, ces termes dont les origines remontent à des noms propres. À voir ici.


Le journaliste Andrés OPPENHEIMER analyse le travail de la Real Academia et, outre ses prévisions optimistes, se déclare en faveur d'une supression des tildes en espagnol que, selon lui, personne n'emploie plus (voir ici). Cette posture semble quelque peu exagérée...


La langue espagnole est en pleine forme, elle est souple, capable d'assimiler des vocables nouveaux et nécessaires, elle jouit d'une grande unité interne et vit actuellement une phase d'expansion mondiale. L'espagnol, langue officielle dans plus de 20 pays, se trouve à la deuxième place mondiale, seulement dépassé par le chinois mandarin. Selon la revue Ethnology, le castillan est en effet devenu la seconde langue maternelle la plus parlée dans le monde. Malgré cela, la présence de cette langue dans le domaine scientifique est rare face à l'hégémonie de l'anglais, que la directrice de l'Instituto Cervantes en personne, Carmen Caffarel, a désignée comme «el esperanto de la ciencia».


Selon Ricardo SOCA (le fondateur de La Página del Idioma Español), la RAE continue à être aussi « prescriptiviste » qu'en 1713. Voir ici.


Un présentateur de TV3 admet que le castillan est discriminé. Cette discrimination du castillan existe pour la simple et bonne raison qu'il y a una politique en faveur du catalan, politique suivie par les gouvernements successifs de le Generalitat, telle une réponse à une situation historique inverse.


Selon plusieurs experts qui ont participé au premier débat du III Congreso Internacional de Nuevo Periodismo, à Cáceres, l'espagnol doit faire en sorte d'accroître sa présence sur Internet, grâce à plus de contenus, plus de variété, pour gagner la « bataille » de la mondialisation.


Alors que certains s'adonnent à une sorte de « guerre » sur l'origine du castillan, d'autres spécialistes estiment sans doute plus sagement que l'on ne peut pas fixer précisément la naissance d'une langue dans le temps ou dans l'espace.


Selon le recteur de l'Université de Salamanque, ni celle-ci, ni la ville correspondante, ni Castille et Léon, ni même l'Espagne, n'ont l'exclusivité de l'espagnol correct, d'ailleurs l'espagnol incorrect est parlé partout, même à Salamanque...


L'avancée imparable de l'espagnol dans les anciens états mexicains de la Californie jusqu'au Texas et de l'Utha jusqu'au Nouveau Mexique font de l'espagnol un sérieux candidat pour conquérir la nation la plus puissante de la planète durant le XXIe siècle.


Malgré les efforts de certains pour imposer le basque au détriment de l'espagnol, ce dernier, historiquement et logiquement, devrait garder l'avantage dans cette confrontation provoquée par certains extrémistes, selon Francisco RODRÍGUEZ ADRADOS, de las reales academias Española y De la Historia.


Dans le document Nueva Política Lingüística Panhispánica, l'association des académies de langue espagnole non seulement reconnaît la diversité linguistique de l'aire hispanophone, mais elle la considère comme un bien qui protège la langue contre l'atomisation. Pour plus de détails, voir ici.


 

 

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